Lorsqu’on accomplit un acte d’adoration, on doit avoir une intention sincère afin de gagner des récompenses. Toutefois, cela n’est pas suffisant. En effet, si on n’accomplit pas l’adoration conformément à la loi de l’Islam, l’acte n’est pas valable et ce, même si on avait une intention sincère.
Une intention sincère est nécessaire pour gagner des récompenses
Le bien-aimé Mouhammad sallAllahu ^alayhi wa sallam a dit :
(innama l-a^malou bi n-niyyat)
dans le sens : « Les actes ne valent que par leur intention. »
Pour qu’un acte de bien soit récompensé, il doit être effectué par recherche de l’agrément de Dieu (Allah) exclusivement, c’est-à-dire avec une intention sincère. Si cet acte a été effectué en recherchant la considération ou l’éloge des gens, on dit que son intention n’était pas sincère et non seulement il n’est pas récompensé mais la personne se charge en plus d’un grand péché qui est l’insincérité (ar-riya’).
Mais le Prophète nous a appris que l’intention à elle seule n’est pas suffisante
Ce hadith rapporté par At-Tirmidhiyy ainsi que d’autres en est la preuve :
Le sens de ce hadith est que le Messager sallAllahu ^alayhi wa sallam est entré dans la mosquée, puis un homme est entré et a effectué la prière.
Ensuite cet homme est venu et a passé le salam au Prophète. Le Prophète a répondu au salam puis a dit : (‘irji3 fasalli fa’innaka lam tousalli) ce qui signifie « Retourne et prie car tu n’as pas prié. »
L’homme est retourné et a prié de la même manière que la première fois. Puis il est revenu et a de nouveau passé le salam au Prophète . Le Prophète sallAllahu ^alayhi wa sallam a répondu au salam puis a dit : (‘irji3 fasalli fa’innaka lam tousalli) dans le sens « Retourne et prie car tu n’as pas prié. »
Ainsi l’homme est retourné prier. Cette scène s’est reproduite trois fois. L’homme a alors dit : « Par Celui Qui t’a envoyé avec la vérité, je ne connais pas autre que cela, apprends-moi. » Le Messager lui a alors appris comment prier.
On apprend de ce récit qu’il ne suffit pas d’avoir une bonne intention, de vouloir faire le bien, pour qu’un acte d’adoration soit valable. En effet, il faut que l’acte soit conforme à l’enseignement du Prophète .