Notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam est un prophète-messager que Allah a envoyé pour appeler à l’adoration de Allah et à ne rien Lui associer. Sa femme Sarah ^alayha s-salam crut en son message. Il était aussi l’oncle de Lout, le prophète de Allah.
Le peuple de notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam adorait les astres, le soleil et la lune alors que lui ^alayhi s-salam rejetait leur religion. Ils avaient des idoles en forme de soleil, de lune et d’astres. ‘Ibrahim brisa toutes ces idoles, ce qui augmenta leur animosité envers lui. Ils voulurent le brûler par le feu. Ils rassemblèrent du bois pendant un certain temps et l’enflammèrent. La puissance de ce feu était telle qu’ils ne purent le porter eux-mêmes pour l’y jeter. Alors ils fabriquèrent une catapulte, ils l’y installèrent et le projetèrent dans ce feu immense. Pourtant il ne fut pas brûlé, ni lui, ni ses vêtements.
Bien que son peuple fut témoin de ce miracle, ils ne devinrent pas musulmans. En effet, n’est guidé par les miracles que celui dont Allah a guidé le cœur.
Après que son peuple l’a traité de menteur, notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam le prophète de Allah, malgré les difficultés de l’émigration, quitta son pays gouverné par un tyran qui s’appelait An-Noumroud, pour la région du Cham. Ainsi, il habita et résida en Palestine. Puis, Allah lui a ordonné de se rendre à La Mecque. C’est alors qu’il entreprit d’y faire des allers et retours.
Après que son fils ‘Isma^il eut grandi, ‘Ibrahim édifia avec lui la Ka^bah qui avait été détruite lors du déluge au temps de notre maître Nouh. ‘Ibrahim et ‘Isma^il l’ont reconstruite et ceci, avec l’aide accordée par Allah ta^ala. ‘Isma^il tendait les pierres à son père et chaque fois qu’une rangée était achevée, le maqam de ‘Ibrahim, une pierre sur laquelle il se tenait, prenait de la hauteur afin que ‘Ibrahim puisse bâtir la rangée du dessus et ainsi de suite jusqu’à ce que son édifice soit terminé.
Sarah, l’épouse de ‘Ibrahim ^alayhi s-salam, ne pouvait pas enfanter. Elle possédait une esclave qui s’appelait Hajar. Sarah la donna à notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam. Ainsi, il lui était devenu licite (halal) de vivre avec elle selon la Loi de Allah, comme avec une épouse. Hajar lui donna un enfant qu’il appela ‘Isma^il. Après que Hajar eut mis au monde ‘Isma^il, ‘Ibrahim ^alayhi s-salam les emmena à La Mecque alors qu’il n’y avait là-bas aucun habitant. Allah ta^ala lui a révélé de les laisser là-bas. Alors ‘Ibrahim exécuta l’ordre de Allah. Il leur laissa un récipient contenant de l’eau et partit.
Lorsque l’eau du récipient s’épuisa, ‘Isma^il se mit à pleurer. Notre dame Hajar se mit alors à chercher de l’eau pour lui afin de le faire boire. Elle montait à un endroit appelé As-Safa puis descendait à un endroit appelé Al-Marwah jusqu’à faire cela sept fois. Ensuite, Allah ta^ala l’a secourue et fit jaillir pour elle l’eau de zamzam qui existe encore de nos jours. C’est une eau très bénéfique ; les musulmans recherchent par elle la guérison et les bénédictions.
‘Ibrahim ^alayhi s-salam était retourné en Palestine où il vivait. Il se rendait cependant régulièrement à La Mecque pour rendre visite à Hajar et ‘Isma^il et pour s’informer de leur état. La tribu de Jourhoum vint et demanda à Hajar la permission de s’installer dans ses parages. Elle leur en donna la permission. ‘Isma^il grandit en ayant un bon comportement et apprit des gens de cette tribu l’arabe, puis prit pour épouse une femme de cette tribu.
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Or Sarah l’épouse de ‘Ibrahim était stérile. Mais lorsqu’elle atteint l’âge de quatre-vingt-dix ans, Allah ta^ala lui a accordé un enfant appelé ‘Is-haq. Par la suite ‘Isma^il ^alayhi s-salam devint prophète ainsi que ‘Is-haq ^alayhi s-salam.
Chacun d’eux était prophète vertueux ; ils appelaient à adorer Allah uniquement et à ne rien Lui associer. ‘Is-haq vécut en Palestine alors que ‘Isma^il passa le reste de sa vie sur les terres du Hijaz.
Allah ta^ala a ordonné à notre maître ‘Ibrahim, pour l’éprouver, d’égorger son fils ‘Isma^il afin que soit manifestée son obéissance à son Seigneur. Alors ‘Ibrahim dit à son fils : « Mettons-nous en route afin que nous donnions une offrande pour l’agrément de Allah ^azza wa jall ». Ainsi, il prit un couteau et une corde, puis ils partirent jusqu’à ce qu’ils soient entre les montagnes. ‘Isma^il lui dit alors : « Ô mon père, où est ton offrande ? »
‘Ibrahim dit : « Ô mon fils, j’ai vu dans le rêve que je t’égorgeais, et la vision des prophètes est véridique ». ‘Isma^il lui dit : « Ô mon père, accomplis ce qui t’est ordonné, tu me trouveras, si Allah le veut, parmi ceux qui font preuve de patience ; attache-moi solidement afin que je ne me débatte pas, et éloigne de moi tes vêtements pour que mon sang ne les entache pas et que ma mère ne soit pas attristée en les voyant. Fais passer le couteau rapidement sur ma gorge pour que ma mort soit plus douce et lorsque tu verras ma mère transmets-lui le salam de ma part ».
Ensuite notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam s’avança vers lui, il l’embrassa en pleurant et lui dit : « Ô mon fils, de quelle aide précieuse tu m’es dans l’accomplissement de l’ordre de Allah ^azza wa jall ». Et lorsqu’il passa le couteau sur sa gorge, celui-ci se retourna et l’Ange s’adressa à lui par ordre de Allah : « Ô ‘Ibrahim, tu as agi conformément à la vision, ceci compensera ton fils ». ‘Ibrahim regarda et il vit Jibril ^alayhi s-salam avec un bélier qui avait pâturé dans le paradis.
Allah ta^ala dit :
[Sourat As-Saffat / 107] ce qui signifie : « Nous l’avons compensé par un sacrifice généreux ».
La ‘ayah signifie que Allah a épargné l’égorgement à ‘Isma^il, fils de notre maître ‘Ibrahim, en faisant que le sacrifice du bélier soit une compensation pour lui.
‘Ibrahim et Sarah moururent en terre de Palestine. Quant à ‘Is-haq, Allah lui a donné un fils nommé Ya^qoub ; il s’appelait aussi ‘Isra’il et il était prophète. ‘Isra’il eut lui-même un fils nommé Youçouf. Ces quatre, ‘Ibrahim, son fils ‘Is-haq, son fils Ya^qoub et son fils Youçouf étaient des prophètes.
Il n’existe pas parmi les humains quatre prophètes qui le furent de père en fils autres que ceux-là : Youçouf, Ya^qoub, ‘Is-haq et ‘Ibrahim. Ils ont appelé chacun à l’Islam, à l’adoration de Allah uniquement et à ne rien Lui associer.
Notre maître Youçouf ^alayhi s-salam est le fils de Ya^qoub ^alayhi s-salam le prophète de Allah. Il était très beau. Son père l’aimait beaucoup pour son comportement d’excellence. Ses frères l’envièrent pour cela et complotèrent pour le tuer. Cependant l’un d’entre eux leur dit : « Ne le tuons pas, jetons-le plutôt dans un puits ». Ils le jetèrent donc dans le puits, mais Allah ta^ala l’en a sauvé. Une caravane de voyageurs passa près de lui. Ils le tirèrent du puits, l’emmenèrent avec eux en Egypte et le vendirent là-bas à l’un des gouverneurs.
Les bonnes qualités de notre maître Youçouf se sont manifestées en Egypte. Ainsi a-t-il été investi de la charge de sa trésorerie. Or après une longue période, ses frères eurent besoin de partir en Egypte. C’est alors qu’il les reconnut. Quant à eux, ils ne le reconnurent pas. Malgré cela, notre maître Youçouf ne se vengea pas d’eux. Il ne s’est pas dit : Ceux-là avaient comploté pour me tuer puis se sont mis d’accord pour me jeter dans le puits, alors je me vengerai d’eux à coup sûr.
Seulement, après leur avoir fait connaître qu’il était, lui, leur frère Youçouf, celui contre lequel ils avaient commis ces actes ignobles, il leur adressa une bonne parole, comme il est cité dans le Qour’an Al-Karim :
[Sourat Youçouf / 92] ce qui signifie : « Pas de réprimande contre vous aujourd’hui. Que Allah vous pardonne, Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux ». C’est-à-dire : après cela, quant à vous, améliorez votre conduite, repentez-vous des péchés que vous avez commis, et moi, je ne vous nuirai pas. Ainsi, comme il est excellent le comportement des prophètes !